Thierry et Fernand qui m'ont rejoint sont sous le charme. Nous visitons la Menara, La Koutoubia, la Place Djemma el fna, les souks, les grands boulevards, le jardin de Majorelle.
Ce dimanche 25 janvier, le temps est maussade et la température idéale pour courir. Le départ est donné à l'heure prévue. Malgré les efforts de la police et des militaires tout au long du parcours, on se rend vite compte qu'il est dangereux de courir dans cette ville, surtout au passage des rond-points. Les véhicules en tout genre gardent la priorité et se soucient guère des marathoniens qui courent sur des routes non fermées. Tant pis, c'est ça le charme de Marrakech. C'est aussi ces gamins qui nous tendent leurs mains pour nous saluer et pour récupérer les bouteilles d'eau après les points de ravitaillement, ces quartiers pauvres ou la population nous acclame, ces quartiers cossus et paradisiaques ou la ferveur est moindre. Les boulevards rectilignes et interminables sur la fin de parcours nous rappellent à la réalité de la course. Après le marathon, nous dinons dans le succulent restaurant Al Fassia. Notre appétit est assouvi par un excellent couscous royal. Le lendemain une séance au Hammam Hilton nous procure une bonne partie de plaisir après le massage de Fernand qui se termine par une série de tortures de la part de son imposant masseur.
Mardi 27 Janvier c'est déja le départ. Après un dernier Au-revoir à Saïd et à Oumnia (sa jolie Secrétaire) je prends le taxi jusqu'à l'aéroport ou j'admire une dernière fois les montagnes enneigées de l'Atlas avec plein d'images, d'odeurs et de souvenirs en tête.
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